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La philosophie de Jacob Boehme

Koyré Alexandre
Publication date 07/10/2002
EAN: 9782711604456
Availability Available from publisher
« Une apparition miraculeuse dans l’histoire de l’humanité et particulièrement dans celle de l’esprit allemand » : c’est en ces termes que Schelling, dans sa Philosophie de la Révélation ... See full description
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Common books attribute
PublisherVRIN
Page Count526
Languagefr
AuthorKoyré Alexandre
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date07/10/2002
Weight650 g
Dimensions (thickness x width x height)3.20 x 13.50 x 20.40 cm
Étude sur les origines de la métaphysique allemande
« Une apparition miraculeuse dans l’histoire de l’humanité et particulièrement dans celle de l’esprit allemand » : c’est en ces termes que Schelling, dans sa Philosophie de la Révélation , salue la figure de Jacob Boehme. Si l’on reconnaît aujourd’hui à l’œuvre du célèbre cordonnier-philosophe une influence majeure sur le destin de la métaphysique allemande, la pensée du « premier philosophe allemand », comme l’appelle Hegel dans son Histoire de la philosophie , demeure encore pour nous déroutante et au premier abord insaisissable. Or, à travers l’étude chronologique des principales œuvres de Boehme ( L’Aurore naissante ; Les trois principes de l’essence divine ; La triple vie de l’homme ; etc.), c’est cette cohérence et cette unité souvent tenues pour incertaines que le grand historien Alexandre Koyré parvient à retrouver dans la doctrine de Boehme. Pour le dire d’un mot, c’est la reprise du double problème de l’existence du mal et de la nature des rapports de Dieu au monde, qui se révèle être le fil conducteur de la théosophie boehmienne. Reprise dont la profonde originalité repose autant sur une formulation inédite de la question que sur les solutions qui en découlent : loin de réduire le mal à une simple négation, à un néant opposé à l’essence divine, comme le fera Leibniz, héritier de toute une tradition scolastique, Boehme s’efforce au contraire de le penser comme une qualité positive et réelle, montrant que ce n’est que si le mal est positif , donc contingent, que l’on peut espérer un jour sa défaite.