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Servir - Mémoires désabusés d'un commis de l'Etat, Tunisie 1971-2011

Mohsen Abbès
Publication date 25/10/2012
EAN: 9782710707967
Availability Out of Print
Témoignage d'un serviteur de l'État, issu d'une des plus grandes familles tunisiennes, qui s'inquiète des dérives actuelles et de l'affaiblissement de l'État, alors que depuis au moins cinq ans, l'État avait été privatisé au profit du clan Ben Ali et... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherTCHOU
Page Count252
Languagefr
AuthorMohsen Abbès
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date25/10/2012
Weight508 g
Dimensions (thickness x width x height)2.00 x 15.70 x 24.20 cm
Témoignage d'un serviteur de l'État, issu d'une des plus grandes familles tunisiennes, qui s'inquiète des dérives actuelles et de l'affaiblissement de l'État, alors que depuis au moins cinq ans, l'État avait été privatisé au profit du clan Ben Ali et de sa femme.Après l'euphorie de la révolution tunisienne les nouveaux dirigeants laissent l'État se déliter. Abbès Mohsen, ancien gouverneur (préfet) de Tunis sous Bourguiba, puis maire de la capitale sous Ben Ali, raconte l'évolution de la Tunisie sous-développée vers un état moderne, malgré les turpitudes du pouvoir en place. Si les débuts de Ben Ali furent prometteurs, sa fin de règne, avec la privatisation de l'État par son clan, fut chaotique. C'est ainsi que Abbès Mohsen fut démis de ses fonctions de maire de la capitale par Ben Ali pour avoir résisté aux prévarications du clan présidentiel. La voix de Abbès Mohsen est exceptionnelle : musulman pratiquant, descendant du prophète Mahomet et défenseur de la modernité contre l'obscurantisme de l'islamisme, il est issu d'une grande famille de serviteurs de l'état, dont trois Premiers Ministres des beys de Tunis. Si l'on devait transcrire sa position politique sur la scène française, il serait chrétien-démocrate de gauche. Imprégné du système étatique français – il fit ses classes dans une sous-préfecture française – il participa à la construction de la Tunisie moderne. Sa critique majeure ? La permanence de l'État n'est plus assurée, la révolution tunisienne risque de dégénérer en anarchie par l'incurie des gouvernants.