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Une Atlantide russe anthropologie de la mémoire en Russie post-soviétique

Gessat-Anstett Elisabeth
Publication date 18/10/2007
EAN: 9782707153067
Availability Available from publisher
Comment, dans l'ordinaire de la société russe, devenue postsoviétique, s'instaure la relation au passé, et quel regard les Russes portent-ils sur leur XXe siècle ? Une enquête de terrain anthropologique passionnante. ... See full description
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Common books attribute
PublisherLA DECOUVERTE
Page Count298
Languagefr
AuthorGessat-Anstett Elisabeth
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date18/10/2007
Weight383 g
Dimensions (thickness x width x height)1.80 x 13.70 x 22.20 cm
Comment, dans l'ordinaire de la société russe, devenue postsoviétique, s'instaure la relation au passé, et quel regard les Russes portent-ils sur leur XXe siècle ? Une enquête de terrain anthropologique passionnante. La disparition subite de l'URSS au début des années 1990 a favorisé au sein de la société russe un retour réflexif sur le passé. Mais le rapport au passé soviétique se révèle particulièrement difficile à élaborer et bien souvent escamoté au profit d'une sur-valorisation des temps prérévolutionnaires. Comment, alors, se construisent et se perpétuent désormais en Russie les souvenirs ? Quel regard les Russes portent-ils sur leur XXe siècle ? Pour progresser au cœur d'une anthropologie des façons de faire la mémoire, cet ouvrage explore l'histoire des milliers de familles originaires de la petite ville de Mologa, au cœur de la Russie centrale : à la fin des année 1930, dans le cadre des grands travaux staliniens, la création d'un barrage sur la Volga entraîna leur déplacement forcé, la destruction de leur ville et de 700 villages et l'inondation de près de 4 500 km2 de terres. Ces familles, encore aujourd'hui liées par une communauté de destin, restituent ici une expérience exemplaire de la période soviétique, par la démesure et l'arbitraire qu'elle révèle. Et elle permet de s'interroger sur l'empreinte d'un passé qui, à plus d'un égard, ne passe pas. Partant d'une interrogation sur la signification du " retour du néant " que la communauté affirme avoir accompli, l'auteur décrypte les " bricolages " à l'œuvre dans la mémoire des gens de Mologa. Elle s'interroge ainsi sur l'invocation de la légende de l'Atlantide dans la construction de leur histoire, sur la signification de cette " Atlantide russe " désormais figure de référence des déplacés, ce qu'elle révèle et ce qu'elle contribue aussi à cacher.