Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Mythe et société en Grèce ancienne

Vernant Jean-Pierre
Publication date 19/05/2004
EAN: 9782707143259
Availability Missing temporarily
Un classique de l'histoire ancienne.Le mythe ne se définit pas seulement par sa polysémie, par l'emboîtement des différents codes les uns dans les autres. Entre les termes mêmes qu'il distingue ou qu'il oppose dans son armature catégorielle, il ménag... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherLA DECOUVERTE
Page Count252
Languagefr
AuthorVernant Jean-Pierre
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date19/05/2004
Weight260 g
Dimensions (thickness x width x height)1.50 x 12.70 x 19.30 cm
Un classique de l'histoire ancienne.Le mythe ne se définit pas seulement par sa polysémie, par l'emboîtement des différents codes les uns dans les autres. Entre les termes mêmes qu'il distingue ou qu'il oppose dans son armature catégorielle, il ménage dans le déroulement narratif et dans le découpage des champs sémantiques des passages, des glissements, des tensions, des oscillations, comme si les termes, tout en s'excluant, s'impliquaient aussi d'une certaine façon. Le mythe met donc en jeu une forme de logique qu'on peut appeler, en contraste avec la logique de non-contradiction des philosophes, une logique de l'ambigu, de l'équivoque, de la polarité. Quel est d'autre part le lien entre le cadre intellectuel dégagé par l'analyse structurale et le contexte socio-historique où le mythe a été produit ? Comment s'articulent, dans le travail concret de déchiffrement, une recherche en synchronie où chaque élément s'explique par l'ensemble de ses relations au système et une enquête en diachronie où les éléments, insérés dans des séries temporelles, s'expliquent par leurs rapports à ceux qui les ont précédés dans les séquences ainsi définies ? La réponse consisterait sans doute à montrer que, pas plus dans l'enquête historique que dans l'analyse en synchronie, on ne rencontre d'éléments isolés, mais toujours des structures, liées plus ou moins fortement à d'autres, et que les séries temporelles concernent des remaniements, plus ou moins étendus, de structures au sein de ces mêmes systèmes que vise l'étude structurale.