Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Critique de la cruauté

Margel Serge, Deguy Michel
Publication date 02/03/2010
EAN: 9782701155234
Availability Available from publisher
Quels que soient les termes que l'on invoque, quelles que soient les disciplines que l'on convoque, pour aborder la cruauté, au-delà de toute violence, on en viendra toujours à la définition d'une jouissance : la cruauté est une jouissance pour le ma... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherBELIN
Page Count128
Languagefr
AuthorMargel Serge, Deguy Michel
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date02/03/2010
Weight186 g
Dimensions (thickness x width x height)1.20 x 13.50 x 21.50 cm
ou les fondements politiques de la jouissance
Quels que soient les termes que l'on invoque, quelles que soient les disciplines que l'on convoque, pour aborder la cruauté, au-delà de toute violence, on en viendra toujours à la définition d'une jouissance : la cruauté est une jouissance pour le mal. C'est jouir du mal pour le mal, c'est voir l'autre souffrir pour le plaisir, ou par plaisir. Mais qu'en est-il de cette jouissance, pure et absolue, au-delà du plaisir et de la peine, comment l'analyser, dès lors qu'elle semble s'ériger comme un critère essentiel pour penser la cruauté ? J'avancerai deux hypothèses. La première portera sur l'instrumentalisation politique de la jouissance cruelle. Un investissement politique et juridique de la cruauté, dont la fonction ne consiste pas à faire mourir, mais à effacer les fantômes de la mort, à déporter les survivants, pour les tenir à distance de leurs propres fantômes. La seconde porte quant à elle sur la violence fondatrice du pouvoir. Une violence qui fonde la souveraineté du pouvoir, et tout à la fois qui en menace les fondements. Une violence que l'investissement politique de la cruauté devait occulter ou refouler, par l'établissement d'un véritable discours de la dénégation.