Dans ce livre, Laurène Marx raconte l'histoire de Jag et de son chien Johnny. Jag vient de la classe populaire rurale blanche : elle parle de la maison où elle a grandi, des anniversaires et des mariages à la salle des fêtes, mais aussi du cocon familial dysfonctionnel, de la culture télé ou de l'alcoolisme. En sous-texte on entend la folie, la précarité et la violence. Coincée entre deux classes, Jag nous plonge dans un retour au bercail avec toute la complexité qu'il engendre. La rencontre entre la langue de Laurène Marx et le phrasé de Jessica Guilloud, dite Jag, fait naître une parole percutante et rythmée, autant qu'intime et d'une grande justesse. Ce texte met en lumière l'expérience de transfuge mais aussi celle du classime qui structure notre société.
