Ces dix nouvelles, parues en 1940 et jamais traduites en français, donnent un aperçu de la vie en Suède, qui retient son souffle en écoutant le bruit des bottes qui résonnent en Europe en train de se précipiter dans le gouffre de la Seconde guerre mondiale.Avec ces êtres qui cheminent, à la recherche d’un travail, d’un foyer, de leur ambition, de leur vie tout simplement. Avec son écriture poétique, il nous confie la certitude de la bonté de l’âme humaine. Eyvind Johnson (1900-1976), écrivain suédois dit prolétarien ou autodidacte, reçoit le prix Nobel de littérature en 1974 « Pour son art de la narration qui traverse les terres et les âges pour se mettre au service de la liberté ».