Dieu, c’est pour les faibles

La mondialisation renforce l'interdépendance mutuelle entre les personnes, les nations et les peuples. Une telle dépendance implique une vulnérabilité exposée et vécue. L'importance de la religion dans la vie des gens semble augmenter avec l'expérience de l'insécurité. Alors que la sécularisation continue où personnes apprécier un basique niveau de bien-être et en matière de sécurité, l’importance et l’impact perçus de la religion augmentent généralement partout dans le monde, en raison des expériences mondialisées de précarité et de vulnérabilité qui touchent la majorité. Cette situation pose la question de la façon dont les différentes formes de religiosité sont liées au sentiment de vulnérabilité des gens. Dans cet essai, l’auteur explore de quelle manière la religion peut fournir des ressources permettant de considérer la vulnérabilité humaine comme une valeur et une force qui doit être protégée et non supprimée. La faiblesse Dieu pourrait-elle même être perçue comme sacrée ? Dieu peut-il être considéré comme un deus vulnerabilis ?