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L'AIRE DE RIEN

FAVRET ANNE, MANEZ PHILIPPE, BEGOUT BRUCE
Publication date 04/07/2022
EAN: 9782490704071
Availability Available from publisher
Ce travail réalisé durant les 129 jours de confinement, à partir de mars 2020, n’est pourtant pas une chronique ni un reportage sur ces jours où le temps s’est arrêté… Il en est la conséquence.Il est la description d’une ville, Nice, et plus précisém... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherDELAIR EDITIONS
Page Count194
Languagefr
AuthorFAVRET ANNE, MANEZ PHILIPPE, BEGOUT BRUCE
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date04/07/2022
Weight-
Dimensions (thickness x width x height)2.00 x 14.80 x 21.00 cm
Ce travail réalisé durant les 129 jours de confinement, à partir de mars 2020, n’est pourtant pas une chronique ni un reportage sur ces jours où le temps s’est arrêté… Il en est la conséquence.Il est la description d’une ville, Nice, et plus précisément d’un quartier, Nice Nord, où le couple vit et enseigne. Bloqués comme tout le monde, Anne Favret et Patrick Manez ont revu leur manière de voir et de créer dans un territoire limité dans le temps et dans l’espace. Depuis trente ans, ce couple tisse d’expositions et éditions une oeuvre photographique commune et poursuit une réflexion sur le paysage habité. Le long confinement que nous avons subi leur a donné l’occasion de partir en «dérive urbaine», de redécouvrir une ville et un quartier. Cette errance se compose de 129 photographies mises en lumière par un texte remarquable du philosophe Bruce Bégout.« Les 129 images mettent à nu, par leur dépouillement et leur refus de l’anecdotique, ce moment singulier où l’objet, pris dans un système de renvois et d’usages, ne fonctionne plus et manifeste son être concret, graphique, plastique. Dans ce microcosme frontal et déserté, comme après une catastrophe, où les hommes ne sont plus présents et où les choses paraissent elles-mêmes être en sommeil, où tout se donne qui plus est dans un recto sans verso, s’annonce une poétique de l’inutile, presque du désuet, de ce qui a perdu son principe de prestation et qui, faute d’un emploi, objecte à la volonté de produire, son improductivité matérielle. Ce n’est donc pas tout à fait le rien qui remplit cette aire, mais le monde dans sa brutalité sans phrase et sans fonction, le monde sans nous, comme un trou dans le continuum du bruit. »Extrait du texte de Bruce Bégout, « Comme un trou dans le continuum du bruit ».