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L'HOMME GENIAL

FRIEDRICH NIETZSCHE
Publication date 15/10/2018
EAN: 9782490565016
Availability Out of Print
"N'errons-nous pas comme à travers un néant infini ?"Voici un petit livre d'artiste reprenant l'aphorisme célèbre de Nietzsche sur la mort de Dieu, issu du Gai Savoir. Cette édition, entièrement artisanale et donc composée d'exemplaires uniques, rend... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherMOLTOGONE
Page Count64
Languagefr
AuthorFRIEDRICH NIETZSCHE
FormatHardback
Product typeBook
Publication date15/10/2018
Weight30 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 10.00 x 6.00 cm
"N'errons-nous pas comme à travers un néant infini ?"Voici un petit livre d'artiste reprenant l'aphorisme célèbre de Nietzsche sur la mort de Dieu, issu du Gai Savoir. Cette édition, entièrement artisanale et donc composée d'exemplaires uniques, rend hommage à l'intensité poétique de ce cri nietzschéen en donnant de l'espace au texte et en l'accompagnant de 15 encres de Chine originales dues à Mingyue. Les encres de cette calligraphe chinoise, dont le nom signifie "lune brillante", explorent les origines divinatoires de l'écriture, tandis que la traduction, révisée et inédite, met en valeur le caractère astronomique, cosmique, des questions dont Nietzsche nous presse. Comment donner sens à ce qui nous entoure sans référence divine, indiscutée ? L'homme ne devient-il pas du fait de cette disparition du theos, de cet extérieur au monde, sa propre mesure et sa propre fin ? Mais en est-il capable ? Ainsi, de la complainte naît l'exigence : l'homme perdu, le meurtrier de Dieu, doit devenir l'homme génial ; et c'est Zarathoustra qui enseignera le Surhumain.Un mot sur l'illustration :Ce sont des traces d'encre, de simples coups de pinceau. La trace est le premier sens de la littérature dans l'étymologie chinoise. Celle que laissaient les oiseaux, ou celle des rayures sur le pelage du zèbre. Ou encore les marques laissées par les brûlures sur la carapace de tortue du devin. Dès les origines, l'écriture a une dimension métaphysique, une signification divine, et c'est pourquoi elle est sacrée.En Chine encore, lorsqu'un lettré de la cour, Cangjie, a compris le système d'écriture en observant les constellations du ciel et qu'il l'a transmis aux autres lettrés… il a déclenché la colère des dieux. Selon cette conception de l'écriture, chaque trace inscrit l'ordonnancement du monde, à travers un symbolisme qui reflète les profondeurs célestes de notre univers. Ce qui fait écho à cet aphorisme de Nietzsche qui questionne l'harmonie d'un monde où l'existence symbolique de Dieu a disparu de la vie des hommes modernes. Ces traces d'encre rappellent l'origine transcendantale des écritures primitives.Colophon :L'Homme génial, premier livre de l'atelier Moltogone, deuxième livre des éditions Moltogone, reproduit l'aphorisme nº 125 du Gai Savoir de Friedrich Nietzsche, dans une traduction révisée par Philippe Ngo et Diane Hequet depuis celle d'Henri Albert (1901). L'édition originale comporte 200 exemplaires numérotés et signés sur Olin crème 120 g, typographiés au tampon Trodat par Philippe Ngo et illustrés par quinze encres et une sérigraphie originales de Mingyue. Les couvertures ont été peintes par Mingyue à l'encre rouge sur papier Kouzo Cho Kinari nº 511 60 g. Les exemplaires nº 1 à 50 comportent une estampe en début d'ouvrage, formant tirage de tête.