l'architecte des banlieues rouges
La trajectoire d’Anatole Kopp (Saint-Pétersbourg,1915-Paris, 1990), architecte et historien militant, suit les grands événements et débats du XXe siècle.L’analyse de son premier livre, Ville et révolution, architecture et urbanisme soviétiques des années vingt (1967), proposée par Anat Falbel, dévoile d’abord les éléments constitutifs de sa formation. Elle étudie ensuite sa pratique dans labanlieue rouge parisienne et en Algérie. Et enfin, elle évoque toute la difficulté d’appartenir au Parti communiste français, surtout vers la fin des années 1950. Car Anatole Kopp sera, comme d’autres intellectuels, confronté à l’un des aspects problématiques de cet engagement politique : la nécessité dereconnaître la primauté du processus révolutionnaire et l’autorité du Parti, de la « direction », ou de rompre tout lien.