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Bénévolat anarchiste et socialiste aux temps du choléra

PARRI Mauro
Publication date 24/04/2023
EAN: 9782490073542
Availability Available from publisher
En août 1884, le choléra commença à se répandre en Italie, frappant Naples de manière particulièrement virulente. Les différents courants de l’internationalisme ouvrier italien s’engagèrent presque spontanément dans l’organisation de groupes de bénév... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherSCIENCE MARXIST
Page Count155
Languagefr
AuthorPARRI Mauro
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date24/04/2023
Weight229 g
Dimensions (thickness x width x height)1.00 x 14.00 x 21.50 cm
En août 1884, le choléra commença à se répandre en Italie, frappant Naples de manière particulièrement virulente. Les différents courants de l’internationalisme ouvrier italien s’engagèrent presque spontanément dans l’organisation de groupes de bénévoles destinés à prêter secours à la population de la ville. Des travailleurs bénévoles qui, par leur esprit et leurs manières, étaient si différents des employés municipaux qu’ils étaient bien vus par la population, alors que les inspecteurs publics étaient repoussés et craints.L’expérience des bénévoles internationalistes anarchistes et socialistes à Naples en 1884 fut importante, comme le fut aussi celle des anarchistes de 1902 en Égypte ; ces révolutionnaires avaient choisi le bénévolat avec des motivations opposées aux idéologies consolatoires et de résignation sociale : que ce soit dans leur version laïque ou religieuse, ces idéologies créent des illusions sur les possibilités réelles d’éliminer les causes de ces souffrances. « Soigner les blessures » devenait donc une activité solidaire qui accompagnait, sans la remplacer, la longue lutte pour une société sans État et sans classes. Malatesta et ce groupe refusèrent l’attestation officielle de mérite délivrée par les autorités. Au fond, il s’agissait de ces mêmes autorités qui, quelques mois plus tard, en l’accusant de conspirer contre l’État, le condamnèrent, avec ses camarades, à plusieurs années de prison ; il s’agissait de ces mêmes appareils de l’État responsables de la catastrophique « condition sociale ». D’où le manifeste rédigé en conclusion de cette expérience, selon lequel « la véritable cause du choléra est la misère, l’unique remède est la révolution sociale ».