Cela se passe à deux cents kilomètres à l’ouest de Paris, dans les années cinquante, dans un village de quatre-cent-quatre-vingt-six habitants aux confins de la Beauce et du Perche. Un village, et les champs, les bois tout autour, et les routes le traversant – celle de Théligny qui dévale depuis le Mont-Héron et celle d’Authon-du-Perche – déroulées l’une et l’autre au milieu des maisons, des jardins, des façades et des portes. Il y a des chats endormis sur le coin des fenêtres.C’est un village loin de tout. Du médecin, du pharmacien, de l’hôpital. C’est le lot commun des villages de ce pays de paysans.