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Centrafrique : épisode tragique du démantèlement d’un état démocratique

Andjipakoto Georges
Publication date 08/03/2019
EAN: 9782414320486
Availability Available from publisher
Le 15 mars 2003, le général François Bozizé Yangouvounda, chef d’État-major général des armées, appuyé par des soldats d’ethnie gbaya et des rebelles tchadiens s’empare du pouvoir en l’absence du président Ange Félix Patassé, en mission dans le cadre... See full description
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Common books attribute
PublisherEDILIVRE
Page Count336
Languagefr
AuthorAndjipakoto Georges
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date08/03/2019
Weight4 g
Dimensions (thickness x width x height)1.80 x 13.40 x 20.40 cm
Le 15 mars 2003, le général François Bozizé Yangouvounda, chef d’État-major général des armées, appuyé par des soldats d’ethnie gbaya et des rebelles tchadiens s’empare du pouvoir en l’absence du président Ange Félix Patassé, en mission dans le cadre du CEN-SAD. Devant la gravité de la situation, les chefs d’État de la CEMAC ont validé le coup d’État et instauré un gouvernement de transition contre la promesse de remettre le pouvoir aux civils. Le général François Bozizé rejette les recommandations de la Communauté internationale, organise les élections présidentielles et législatives puis gagne. La validation du pouvoir rebelle par les urnes a été condamnée par la Communauté internationale, l’opposition et les groupes armés. Lâché politiquement par ses pairs, le général n’arrive pas à dédommager les chefs rebelles tchadiens qui l’ont aidé dans la prise du pouvoir et ceux-ci décident de reprendre les armes. De nouveaux groupes armés centrafricains naissent dans la frontière nord du pays avec la Tchad et instaurent l’insécurité grandissante dans le nord. Outre l’aggravation de l’insécurité, le général François Bozizé s’est lancé dans des réformes politiques et socio-économiques dont les conséquences sont l’aggravation de la pauvreté et la misère dans toutes les régions minières de Centrafrique. Les communautés musulmanes nord seront cruellement touchées. Parallèlement à la réforme antisociale, le général entreprend de modifier la constitution et se confronté à l’opposition du FARE. Une crise politique interne éclate. Les chefs rebelles réunis au sein de la coalition armée « Scélérat » en profitent pour réclamer sa démission. Le président Omar Bongo, désigné médiateur, parvient à instaurer un gouvernement d’union nationale assortie des recommandations de paix qui seront remises en cause par François Bozizé…