1956-1966 Blessure
« Dimanche c’est le référendum, ils doivent à chaque sortie dialoguer avec les futurs électeurs, leur distribuer des papiers, blancs de préférence ; les violets en petit nombre servent juste à montrer que cette couleur est proscrite et mauvaise pour eux, c’est la teinte du deuil. Cela marche bien, puisque, sans rien demander, un simple regard suffit et le dialogue commence : “Bien de Gaulle” ou encore “Bon de Gaulle”. Les plus forts en français osent phraser : “Le général grand homme, lui bon pour Algérie, moi aimer de Gaulle” et c’est comme cela jusqu’au vote. »
