L’humour a des excès que la limite peine à suivre

« (Sur un ton lyrique) Ô La vilaine boulimie qui m’habite ! Vous la reconnaissez ?Regardez là se casser la margoulette et se relever plus heureuse que jamais, criblée de croûtes lumineuses. Elle hurle incessamment aux arbres, aux roches, aux bêtes et aux hommes :"Je veux l’amour, tout l’amour du monde ! Je veux connaître la délicieuse noyade !Que des verbes m’imbibent le cœur, que des peaux me brûlent les lèvres, que le télescope s’enfonce bien loin dans mon orbite que je puisse entrevoir celle des étoiles !"Comment ? La tristesse, la solitude ? »