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Christophe Dauphin Les Yeux Grands Ouverts

Cohen Abbas Odile
Publication date 05/06/2025
EAN: 9782386382079
Availability Available from publisher
Blonde est la femmeSemblable au glaïeul dépliéQui s’étend comme la merDisparue ente les pavés du quai Sainte-CatherineBlonde est la femmeLes bateaux coulés font l’amour avec elleLa chapelle de Grâce trouve une abeille dans le soleilUn herbier et ses ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherUNICITE
Page Count158
Languagefr
AuthorCohen Abbas Odile
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date05/06/2025
Weight200 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 15.00 x 21.00 cm
Blonde est la femmeSemblable au glaïeul dépliéQui s’étend comme la merDisparue ente les pavés du quai Sainte-CatherineBlonde est la femmeLes bateaux coulés font l’amour avec elleLa chapelle de Grâce trouve une abeille dans le soleilUn herbier et ses souvenirs de neige tombésLe Pavillon de la Reine joue aux cartes sur les sutures du tempsChaque matinLa princesse Amande vient y purifier les cigales de la mortCe n’est qu’une illusion pour piéger l’étoile PolaireMais tant qu’elle subsisteLe rêve demeure ce vocabulaireQu’aucune étreinte ne pourra m’enleverL’abattoir des étoiles, extrait. Poème de Christophe Dauphin « L’Abattoir des étoiles », quel titre éloquent, dit la façon dont la poésie peut alléger le fardeau de la barbarie, faire de son corps une protection. Cette idée du corps du poète devenu protection me paraît une des intuitions les plus lumineuses de l’étude, une intuition qui se vérifie à chaque instant et au fil des recueils. Cette poésie incarnée dans un corps qui forme rempart et qui devient porteur, comme le sont les « porteurs de feu », dans une extension collective. Le principe général est celui d’une incarnation des mots, suivant la formule d’Odile : « les mots suivent l’incarnation ». A partir du désir de protéger autrui, de porter sur ses épaules le fardeau de l’être à sauver, autrement dit de lui donner son amour, l’œuvre trouve son mouvement et sa nécessité. Extrait de la préface de Marc Kober