FAMILIA Y VOLENCIA EN TIERRAS HISPANOHABLANTES

Cet ouvrage analyse les mécanismes des violences familiales dans les pays hispanophones par le spectre de l'histoire et de la littérature des territoires, de l'époque moderne à nos jours.Traditionnellement considérée comme un refuge face à l’adversité qui nous entoure, la famille n’est pas toujours un havre de paix. Fabrique des individus, mais aussi des obligations et interdits sociaux, elle peut devenir source d’oppression, parfois même avec la complicité des juges. L’étude des violences intrafamiliales, dans leur définition et en tant que construction sociale et culturelle, permet de considérer les mécanismes d’un phénomène sociétal fondamental et pluriséculaire. C’est l’objet de cet ouvrage, issu d’un colloque international organisé à Nancy en avril 2024, dans la continuité d’une longue collaboration entre les universités de Valladolid et de Lorraine. Associant dans une dynamique pluridisciplinaire hispanistes français et historiens espagnols, l’ouvrage explore les concepts de famille et de violence dans l’Histoire et la littérature des territoires de la Monarchie catholique, par une perspective diachronique allant de l’époque moderne au 21e siècle. Dans cette optique, les articles publiés abordent la question des violences familiales à travers quatre grandes thématiques : enfance et violence à travers les siècles, héritage et violences familiales, violences de genre à travers les siècles et littérature et violences familiales.Sylvie Hanicot-Bourdier est professeure de langue et littérature espagnoles à l’Université de Lorraine. Ses travaux portent principalement sur la civilisation espagnole des 18e, 19e et 20e siècles. Elle est membre du Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire (Université de Lorraine) et du groupe de recherche Sociedad y conflicto desde la Edad Moderna hasta la contemporaneidad (Université de Valladolid, Espagne). Margarita Torremocha Herna´ndez est professeure d’histoire moderne à l’Université de Valladolid (Espagne), directrice de la chaire Felipe II et chercheuse du groupe de recherche Sociedad y conflicto desde la Edad Moderna a la contemporaneidad. Ses recherches portent principalement sur l’histoire sociale espagnole.