J’aurais pu l’appeler Confidences, mais cela aurait été assez banal comme titre, même si je vous livre ma moitié de vie.Se construire, grandir, avancer, essayer de ne pas reculer, aimer la vie, peu importe les épreuves : en théorie, c’est plutôt simple. Alors qu’en est-il dans la réalité ?Aussi douce que ma vie aurait pu l’être, le destin en a choisi autrement. Ai-je fait les bons ou mauvais choix ? Je ne sais pas si l’issue n’aurait malgré tout pas été la même. On nous répète souvent qu’il ne faut pas vivre avec des regrets, mais même si je ne confie pas tout, des regrets, j’en aurai toujours. Suis-je brisée ? Je pense que oui !De mon éternelle et joyeuse dépression et malgré mes regrets, je ne changerais rien de mon parcours. J’aime beaucoup trop la vie, et surtout ma famille et les personnes qui m’ont été offertes sur mon chemin, que ce soit pour un court instant ou pour toujours.C’est donc avant que ma mémoire ne les emporte, que mon cerveau défaille complètement, que je vous raconte mes souvenirs de joies, de bonheurs, d’amours, mais aussi de ma prison d’angoisse et de solitude, de mon combat contre le temps, si cher à mes yeux.À quarante-deux ans, on devrait avoir toute la vie devant soi, ne pas avoir en permanence un décompte du temps en tête pour l’avenir. J’ai quand même quelque part envie de croire en la beauté et l’amour de la vie, alors je prie pour retrouver ce bonheur perdu… Et vous ?
