Le principe d’égalité de tous les enfants devant l’école, même s’il est inscrit dans la Constitution, est souvent malmené par des autorités qui, davantage soucieuses de pratiquer, à leur niveau, le « contrôle des flux migratoires » que de mettre en oeuvre l’égalité des chances, ont, à l’égard des enfants étrangers, des pratiques de dissuasion ou d’exclusion totalement illégales. Qu’il s’agisse de primo-arrivants, de jeunes venus en France en dehors du regroupement familial, de mineurs isolés, trop d’enfants sont encore exclus du système scolaire du fait de carences institutionnelles ou d’oppositions délibérées.