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Histoire de la Démocratie Athénienne

Filon Auguste
Publication date 13/10/2022
EAN: 9782382743508
Availability Available from publisher
La démocratie athénienne faisait remonter ses titres jusque dans la nuit des temps fabuleux. Pausanias, décrivant les fresques du portique royal, à Athènes, dit qu'on y voyait représentés, à côté de Thésée, la démocratie et le peuple. Cette peinture ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCULTUREA
Page Count210
Languagefr
AuthorFilon Auguste
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date13/10/2022
Weight312 g
Dimensions (thickness x width x height)1.50 x 14.80 x 21.00 cm
société, institutions, culture
La démocratie athénienne faisait remonter ses titres jusque dans la nuit des temps fabuleux. Pausanias, décrivant les fresques du portique royal, à Athènes, dit qu'on y voyait représentés, à côté de Thésée, la démocratie et le peuple. Cette peinture signifie, ajoute Pausanias, que ce fut Thésée qui établit à Athènes un gouvernement fondé sur l'égalité des citoyens1. En effet, la tradition athénienne voulait que Thésée eût remis au peuple la direction des affaires, et que le gouvernement démocratique eût subsisté sans interruption jusqu'à l'usurpation de Pisistrate. Rien n'est moins historique qu'une telle opinion, et Pausanias, qui nous l'a transmise, la rejette avec raison.Ce qui est certain, c'est que l'Attique n'a point été le théâtre de ces invasions étrangères qui, dans d'autres parties de la Grèce, ont renouvelé violemment la population, et fondé sur la différence des mea la pilla dure aristocratie. Elle a dû ce privilège au peu de fertilité d'une grande partie de son territoire. Comme elle tentait, moins les conquérants, elle a conservé son indépendance et sa population primitive2. Thucydide la regarde comme un lieu d'asile où venaient se réfugier, de toutes les parties de la Grèce, ceux qui avaient été vaincus dans la guerre étrangère ou dans la guerre civile ; ils étaient sûrs d'y trouver un abri inviolable, et, devenus simples citoyens, ils contribuaient, pour leur part, à la grandeur de l'État. Là, peu à peu, toutes les populations se fondirent en une seule, où l'élément primitif, la race pélasgique, parait avoir toujours dominé.