« Il ne leur restait qu'une tâche à accomplir. Vite ! Ils firent basculer la dolia la plus proche. L'opération était délicate : d'un poids considérable, elle se briserait s'ils la laissaient échapper. Le plus jeune la retint de ses bras puissants. Ils l'inclinèrent de façon à la vider presque entièrement. Le vin coulait sur eux et se mêlait au sang de l'esclave. Le ruisseau pourpre se fit rivière. Quand la jarre devint plus légère, ils la couchèrent sur le sol, y introduisirent le cadavre et la redressèrent avec difficulté. »