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Madagascar, mai 1972

RASOLONIAINA Brigitte
Publication date 23/11/2023
EAN: 9782377011780
Availability Available from publisher
En mai 1972, douze ans après une indépendance qui tarde à être pleinement effective, le mécontentement populaire gronde dans la jeune République de Madagascar. La jeunesse éduquée, fer de lance de la révolte, s’oppose bruyamment au gouvernement de Ph... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherHEMISPHERES
Page Count296
Languagefr
AuthorRASOLONIAINA Brigitte
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date23/11/2023
Weight5 g
Dimensions (thickness x width x height)1.70 x 16.00 x 24.00 cm
Regards et perspectives historiques et sociolangagières
En mai 1972, douze ans après une indépendance qui tarde à être pleinement effective, le mécontentement populaire gronde dans la jeune République de Madagascar. La jeunesse éduquée, fer de lance de la révolte, s’oppose bruyamment au gouvernement de Philibert Tsiranana, bien trop proche des anciens colonisateurs à ses yeux. Au cours de ce Mai malgache, l’importance des mots est primordiale : les mots pour dire, se dire, s’exprimer, contester... Écrits, dessins, affiches, chansons : les modes d’expression foisonnent dans l’espace public. Au coeur des revendications étudiantes : la remise en cause de l’usage du français au sein du système scolaire malgache, vécu comme une persistance du lien entre l’ancienne colonie et la France. Fruit d’une journée d’étude, cet ouvrage s’articule sur les événements eux-mêmes, sur les mises en mots et en images de ceux qui les ont vécus, des regards pluridisciplinaires portés sur ces événements cinquante ans plus tard, non sans les associer à la difficile situation des étudiants malgaches d’aujourd’hui. Il apporte un éclairage riche d’enseignements sur une période cruciale de l’histoire malgache, non sans liens avec l’actualité : la République post-coloniale, ayant surtout bénéficié à une élite et reconduit une situation sociopolitique inégalitaire caractéristique des périodes précédentes. La prise de conscience collective manifeste lors du mouvement de 1972 n’incarne-t-elle pas les prémices d’une émancipation citoyenne dont on pourrait attendre un effet salutaire sur l’évolution actuelle des anciens États colonisés et sur leurs liens toujours persistants avec les anciens colonisateurs ?