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Hambourg Hansaplatz N°7

RIO Marie-Noël
Publication date 31/07/2021
EAN: 9782376072164
Availability Available from publisher
L’Allemagne, la quatrième économie du monde, règne sur l’Union européenne, dont elle est le modèle. Cette superpuissance évalue elle-même à un citoyen sur six sa proportion de pauvres, ce qui, pour 83 130 000 d’habitants, représente 13 850 000 de per... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherDELGA
Page Count82
Languagefr
AuthorRIO Marie-Noël
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date31/07/2021
Weight150 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 14.00 x 21.00 cm
Quatre ans dans la misère allemande
L’Allemagne, la quatrième économie du monde, règne sur l’Union européenne, dont elle est le modèle. Cette superpuissance évalue elle-même à un citoyen sur six sa proportion de pauvres, ce qui, pour 83 130 000 d’habitants, représente 13 850 000 de personnes qui doivent vivre avec moins de 1 000 euros par mois.J’ai passé quatre ans de ma vie, du printemps 2016 au printemps 2020, à Hambourg qui est la deuxième ville d’Allemagne après Berlin. Par hasard.C’est une ville superbe, puissante, étendue immensément le long du delta de l’Elbe, une ville qui a absorbé les villages périphériques et les a transformés en quartiers, en gardant leurs noms. Une ville de parcs, de jardins, de grandes artères pleines de bagnoles, de grosses bagnoles rutilantes, allemandes pour la plupart. Une ville riche, le troisième port d’Europe.J’ai vécu dans plusieurs pays du monde avec curiosité, et souvent avec plaisir. Cette fois, c’était l’Allemagne, un pays où; j’étais allée souvent mais que je ne connaissais guère. Dans une ville qui m’a stupéfiée par son provincialisme, sa brutalité, sa laideur cachée. Une ville où j’ai découvert l’étendue de la misére allemande.J’ai consigné ce que j’ai vu, ce qui m’est arrivé. Une sorte de journal sans réelle chronologie, quelque chose de profondément personnel, hétéroclite, sans la moindre prétention à ce que l’on appelle objectivité, quelque chose que je ne sais pas vraiment nommer mais qui m’a permis de survivre, ces quatre années. Et qui s’est formé en bouquets, quatre bouquets de chagrin.