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Les Sonnets à Orphée

Rilke Rainer Maria, Martin Lionel-Edouard
Publication date 06/11/2019
EAN: 9782371775862
Availability Available from publisher
De même qu’Alban Berg treize ans plus tard dédiera son concerto pour violon « à la mémoire d’un ange », Rilke compose en 1922 – et comme d’un seul souffle en trois semaines – les 55 sonnets constitutifs des Sonnets à Orphée à la mémoire (comme « tomb... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPUBLIE NET
Page Count136
Languagefr
AuthorRilke Rainer Maria, Martin Lionel-Edouard
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date06/11/2019
Weight148 g
Dimensions (thickness x width x height)0.70 x 13.30 x 20.30 cm
Ecrits comme tombeau pour Véra Ouckama Knoop
De même qu’Alban Berg treize ans plus tard dédiera son concerto pour violon « à la mémoire d’un ange », Rilke compose en 1922 – et comme d’un seul souffle en trois semaines – les 55 sonnets constitutifs des Sonnets à Orphée à la mémoire (comme « tombeau », écrit-il en sous-titre du cycle) de Véra Ouckama Knoop (1900-1919), jeune danseuse qu’il avait prise en affection et qu’il incarne dans la figure d’Eurydice, pour dire que, face à la mort, il n’est d’espoir que de re-vie. Cette dernière, seul le chant du poète archétypal – le chant d’Orphée –, permet de l’envisager, au sens premier du verbe : ainsi voit-on la rose refleurir chaque année ; ainsi la fleur coupée, languissante, recouvre-t-elle sa vigueur pour peu qu’on la dispose dans un vase et l’humecte ; ainsi le printemps se révèle-t-il riche de promesses au sortir de l’hiver ; ainsi l’eau des aqueducs longe-t-elle, vive et perpétuelle, les tombeaux pour alimenter la bouche volubile des fontaines. Une strophe parmi d’autres dans le recueil résume peut-être cet espoir et cette sérénité :Seul qui mangea avec les mortsdu pavot, leur pitance,saura des plus légers accordsgarder la souvenance.Comme si la mort seule nous unissait au chant. Comme si la mort seule en était l’origine.