Les révélations du silence

Une larme dans un encrier La poésie... C’est observer à travers des milliards d’yeux l’homme mourant sous une paupières vide. Écorcher au cœur gras le sang qu’il en draine Comme une pierre dans une bouteille vide, balayé par le souhait des anges. La véritable clef est retrouver le noyau, La genèse de l’infime, une larme dans un encrier, pourquoi la croix, ? pourquoi le vent ?D’où vient la haine et qui sourit quand l’hypocrite s’‘invite au festin ? Pour qui somme nous vivants ? S’il y a une vérité, je ferai de chaque quatrain mon épitaphe Et je retournerai la terre de ma tombe comme j’ai retourné mon âme, pour la douce érection des lettres. Savoir écouter, écouter pour reconnaître le merle parmi cent cris, Le bourgeon entre le froissement des feuilles mortes, le prêtre parmi les croyants. Du “bateau ivre” à “l’auvergnat”, l’émotion la satire et la fable n’ont pas d’époque. La poésie... C’est un pansement sur les plaies du verbe, brève rémission où l’on s’avoueÀ la lune du sommeil trouver l’oreiller dans la sueur d’un rêve. Chacun y trouvera ce qu’il veut trouver. Hautaine, d’autres crieront à la mascarade littéraire ! D’une thérapie, je courtise la terre à pied...