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Tafsut Tar Ilddjigen - Un printemps sans fleurs

Zanifi Omar
Publication date 31/03/2018
EAN: 9782368684368
Availability Available from publisher
L’artiste, l’auteur, le poète, le chanteur conscient de son identité culturelle berbère et conscient du danger qui guette sa culture, ne peut qu’être engagé, engagé à réveiller son peuple, à le secouer et à l’inciter à créer et non seulement à écoute... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherSTELLAMARIS
Page Count60
Languagefr
AuthorZanifi Omar
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date31/03/2018
Weight82 g
Dimensions (thickness x width x height)0.30 x 14.00 x 21.00 cm
L’artiste, l’auteur, le poète, le chanteur conscient de son identité culturelle berbère et conscient du danger qui guette sa culture, ne peut qu’être engagé, engagé à réveiller son peuple, à le secouer et à l’inciter à créer et non seulement à écouter. N’importe qui peut enregistrer les vers poétiques des rites d’Ahidus, ces vers qui parfument de sérénité les vallées tombées dans l’oubli, hiver comme été. N’importe qui peut mémoriser, sans avoir recours à l’enregistrement et donc aux nouvelles technologies, ces chants féminins, les Timnadins, qui puisent leur authenticité dans l’évocation des souffrances et de la solitude, de l’amour et de la trahison, et qui créent une passerelle entre la femme moud le blé et le moulin traditionnel berbère ; les contes, les proverbes et les maximes pleins de sagesse sont omniprésents, car non limités par le temps et l’espace. Il appartient aux élites berbères d’accomplir cette tâche qui consiste essentiellement à se réapproprier les patrimoines culturel et civilisationnel du peuple dont elles sont issues. Ce sont aux intellectuels amazighs de reconstruire et de rassembler les riches héritages légués par leurs ancêtres. Si les Berbères n’ont jamais pu écrire dans leur langue ni retracer leur culture à travers l’Histoire, les temps actuels de modernisation sont l’occasion idéale pour le faire. Le destin d’un peuple n’est pas un malheur absolu. C’est au peuple d’écrire son Histoire, ou plutôt de dicter aux étrangers sa version de l’Histoire. La mémoire collective des Berbères et, par extension, celle des peuples autochtones, est en danger et risque de sombrer dans les poubelles de l’Histoire. Tous les Berbères sont concernés, pas seulement les élites qui ne sont que la voix du peuple.