Alexandre se soucie, se réjouit de sa vie. Il n’est que le prête-nom d’une poésie classique contemporaine qui ne s’assume pas entièrement, qui a peur des alexandrins boiteux, du parler d’aujourd’hui, revêtu de l’habit des grands. Il vagabonde entre les rimes, les vers, compte les pieds... Ah, il y en a bien douze !Il ne veut pas briser les chaînes qui le retiennent attaché à ce dix-neuvième siècle aux si beaux noms « Baudelaire », « Verlaine», « Rimbaud », « Hugo ».Mais, Alexandre est simple, alors plutôt que de discourir sur la méthode, Diérèse, Synérèse, il se cache derrière un titre « Les sentiments d’Alexandre », mais vous l’aurez bien compris, il fait en douceur son entrée dans le bal des poètes, un habit noir et un haut-de-forme menant la valse des mots.Il se nomme en réalité « Alexandrin », mais si le nom évoque la beauté, il est aussi évocateur de difficultés, de « tortures » intellectuelles, et d’un travail acharné.Alors, permettez à Alexandre quelques licences poétiques, laissez-lui l’ombre d’un doute, mais surtout, lisez-le, de haut en bas, de long en large, avec autant de passion qu’il en donna pour écrire ce recueil.Laissez-lui le droit de vous étonner, de vous emmener derrière les mots, où les images naissent, plus limpides que l’eau de source, où le regard perçoit l’instant magique de quelqu’un qui voit ce que d’autres ne voient pas.Jean Piet.
