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Revue Les débats de l'ITS n°16

Collectif
Publication date 12/06/2025
EAN: 9782365124850
Availability Not yet published: 12/06/2025
Le numéro n°16 des Débats de l’ITS revient sur la question du travail versus aliénation et émancipation. Depuis un certain temps le travail est sujet et objet de réflexions politiques, philosophiques ou syndicales. Les économistes bourgeois insistent... See full description
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Common books attribute
PublisherCROQUANT
Page Count192
LanguageNo language content
AuthorCollectif
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date12/06/2025
Weight3 g
Dimensions (thickness x width x height)1.50 x 12.00 x 17.00 cm
Le numéro n°16 des Débats de l’ITS revient sur la question du travail versus aliénation et émancipation. Depuis un certain temps le travail est sujet et objet de réflexions politiques, philosophiques ou syndicales. Les économistes bourgeois insistent beaucoup sur la valeur, le sens du travail à savoir sa valeur financière (le fameux coût du travail  : « le travail coûte trop cher » ce qui implique qu’il faudrait baisser le coût du travail mais en même temps il faut que le travail rapporte). Mais le travail n’est-il pas autre chose qu’une valeur financière ? Pourquoi l’être humain travaille-t-il ? Est-ce que l’aliénation découlant du travail n’est qu’économique ? N’y a-t-il pas d’autres sens, d’autres significations du travail ? Quelles représentations l’être humain a-t-il de son travail ? En fait comment pouvons-nous définir et nous représenter l’aliénation et l’émancipation dont le travail est porteur ? Le travail n’est-il pas dual et ambivalent dans ce champ ? Et par conséquent, quels sont les facteurs d’aliénation et d’émancipation par le travail ? Comment et sur quelles bases construire une alternative plus humaine à la société capitaliste simultanément plus libre, plus égalitaire et plus coopérative ? Les textes réunis au sein de ce numéro dégagent des pistes à étudier : l’intervention des travailleur·euses sur le travail (le pouvoir d’agir et la puissance d’agir), la construction de collectifs de délibération entre ceux et celles qui font le travail, le travail réel en rapport avec le travail prescrit, la transgression dans le travail, la politisation du travail, le pouvoir ouvrier, l’autogestion et l’horizontalité avec la codétermination, les utopies concrètes. Mais les obstacles semblent immenses : la puissance sans cesse renouvelée, malgré ses contradictions, du capitalisme,les divisions du monde des travailleur·euses, les différents courants qui fracturent le mouvement ouvrier, les expériences non concluantes, la difficulté de réfléchir autrement, hors de sentiers battus, tellement l’hégémonie idéologique du capitalisme avec sa capacité de manipulation et d’intégration d’un certain nombre de critiques, les réalisations contestables du socialisme sous sa forme étatique (URSS, Chine...) mais aussi social démocrate avec en fin de compte des échecs devant le capitalisme libéral, financier et mondialisé. Dans ce numéro, une question importante, que nous ressentons comme un impératif catégorique au sens kantien du terme, doit être traitée spécifiquement : le travail et les femmes, avec les déclinaisons incontournables, aliénation et émancipation, oppression patriarcale et exploitation capitaliste. Nous avons demandé à des auteures de développer cette question. Les textes qui en découlent portent sur les femmes et le chômage, la mise au travail des femmes, l’émancipation et l’aliénation des femmes, la résistance des femmes dans le travail (travail prescrit et travail réel) devant la dévalorisation, la normalisation, les transformations du travail avec les nouvelles technologies, la notion de « travail à valeur égale et salaire égal », les femmes et l’emploi... Nous terminerons ce numéro par deux textes en partie décalés du sujet par rapport à notre propos initial. Le premier sur la télésurveillance en médecine et le second sur les travailleur·euses migrant·es. sans papiers. Plusieurs articles se veulent optimistes par rapport aux possibilités de changements fondamentaux dans le travail. Michel Lallement, par diffusion des organisations alternatives actuelles dans la société ; Pierre-Olivier Monteil par l’émergence d’une organisation du travail qui rompt radicalement avec le système actuel ; Thomas Coutrot par la possibilité de l’instauration d’un contrôle ouvrier ; Rachel Silvera, Natacha Borgeaud-Garciandía et Odile Merckling dont l’approche féministe s’inscrit dans un possible dépassement des rapports d’exploitation au travail.