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White Power ! George Lincoln Rockwell, le Führer américain

Beaujour Paul-Louis
Publication date 10/09/2019
EAN: 9782360061204
Availability Available from publisher
Dans la culture populaire américaine, il existe deux Rockwell. Le « gentil » : Norman Rockwell, le peintre adulé de la vie quotidienne des classes moyennes, l’illustrateur hyperréaliste des couvertures du Saturday Evening Post pendant plus de quarant... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherDETERNA
Page Count432
Languagefr
AuthorBeaujour Paul-Louis
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date10/09/2019
Weight400 g
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 14.80 x 21.00 cm
Dans la culture populaire américaine, il existe deux Rockwell. Le « gentil » : Norman Rockwell, le peintre adulé de la vie quotidienne des classes moyennes, l’illustrateur hyperréaliste des couvertures du Saturday Evening Post pendant plus de quarante ans, le « peintre préféré de l’Amérique. »Et puis il y a le (très) « méchant » : George Lincoln Rockwell, le fondateur de l’American Nazi Party (ANP), le champion de la provocation et de l’exubérance assumées, le créateur et le promoteur indomptable du « White Power », le supposé « homme le plus haï d’Amérique », celui dont l’une des biographies a tout simplement été intitulée : Hate ! Tout un programme, à première vue.Comment expliquer cette notoriété qui perdure encore, cinquante ans après sa disparition? Certes, bien que L’American Nazi Party n’ait jamais revendiqué plus de 300 adhérents « actifs » (les fameux Stormtroopers) sur tout le territoire américain, chacune de leurs « prestations » était amplement commentée dans les journaux de l’époque. Et la personnalité même de Rockwell avait quelque chose de fascinant : décoré lors de deux guerres à de multiples reprises, très intelligent, cultivé, séducteur, excellent communicateur, il sut par ailleurs se montrer extrêmement courageux lors des affrontements « physiques ». En outre, son passé de publiciste lui permit de connaître toutes les ficelles pour embraser et provoquer inlassablement les médias, pendant les neuf ans que dura sa « croisade » antisystème. Mais cela ne suffit pas à expliquer pourquoi l’homme que « l’Amérique aimait haïr » n’est pas encore, à l’instar de tous ces innombrables fondateurs de groupuscules, tombé dans les oubliettes de l’Histoire du xxe siècle.La véritable raison de cette pérennité ne serait-elle pas que George Lincoln Rockwell clamait bien haut ce que beaucoup de ses compatriotes pensaient (et pour certains, continuent à penser) tout bas ? Et qu’à contrario du « bon » Rockwell, il peignait l’Amérique telle qu’elle était vraiment : violente, inégalitaire, phagocytée, décadente, corrompue ? Franchement, l’Amérique a-t-elle beaucoup changé depuis le 25 août 1967, jour de son assassinat à Arlington, en Virginie ?Le spectre du « méchant » Rockwell n’est pas prêt de finir de hanter l’Amérique idéale de son « gentil » homonyme.