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Joseph Siffred Duplessis (1725-1802)

Salmon Xavier, Andrieu Serge
Publication date 26/06/2025
EAN: 9782359064650
Availability Available from publisher
Denis Diderot manifestait sa surprise en 1769 en découvrant au Salon les oeuvres de Joseph Siffred Duplessis : « Voici un peintre appelé Duplessis, qui s'est tenu caché pendant une dizaine d'années, et qui se montre tout à coup avec trois ou quatre p... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherLIENART
Page Count224
Languagefr
AuthorSalmon Xavier, Andrieu Serge
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date26/06/2025
Weight1171 g
Dimensions (thickness x width x height)1.80 x 22.90 x 28.00 cm
Le Van Dyck de la France
Denis Diderot manifestait sa surprise en 1769 en découvrant au Salon les oeuvres de Joseph Siffred Duplessis : « Voici un peintre appelé Duplessis, qui s'est tenu caché pendant une dizaine d'années, et qui se montre tout à coup avec trois ou quatre portraits vraiment beaux ». En 1781, sous une plume anonyme, on lisait : « Vous êtes, sans contredit, le plus grand peintre en portrait du royaume ; vous êtes certainement le Van Dyck de la France ». Pendant presque vingt ans, Duplessis est indétrônable. Ses talents de portraitiste lui valent des commandes de la famille royale, de la cour et des élites politiques, scientifiques et culturelles du royaume de France. Bien que la Révolution le prive de sa clientèle et met un terme à sa carrière de peintre, on souligne encore son talent dans les dernières années du siècle : une manière belle et savante, une habileté qui sait allier aux vérités de la nature les grâces d'une belle exécution, une tension constamment portée à tout transcrire et à saisir le relief des formes et la saillie des objets, de la fraîcheur, des tons suaves, une heureuse entente dans la distribution des lumières et des ombres. Mais très vite le souvenir du Van Dyck de la France s'efface. Il faut attendre les travaux de Jules Belleudy, qui en 1913 livre la première monographie dédiée au portraitiste pour que l'artiste soit à nouveau encensé. Il demeure le meilleur des portraitistes d'avant David. Xavier Salmon nous livre aujourd'hui une nouvelle monographie dédiée au maître qui rappelle les oeuvres connues, parmi lesquelles le majestueux et imposant portrait de Louis XVI en costume de sacre ou le portrait de Benjamin Franklin qui orne les billets de cent dollars américains, et révèle de nombreux inédits. Tous ces tableaux témoignent de l'extraordinaire portraitiste que fut Joseph Siffred Duplessis en un siècle où triompha le genre.