Ce coffret comprend 2 volumesâ??: – dans le tome I réalisé en 2011, seules 230 oeuvres étaient représentées avec les informations parcellaires liées aux connaissances de l’époque. Il s’agissait principalement d’une biographie qui se devait d’être complétée par le catalogue raisonné. – dans le tome II, la documentation et l’iconographie sont considérablement enrichies puisque 748 oeuvres sont documentées, 426 reproduites et accompagnées de 400 figures. Par ailleurs, un référencement croisé relie les 270 expositions auxquelles les travaux de l’artiste ont été présentés, les 260 ventes publiques identifiées à ce jour, les textes des critiques d’art ainsi que les fiches documentaires de chaque travail ainsi que les oeuvres en rapport les unes aux autres. Ce travail de plus de 20 ans n’est certes pas exhaustif car un millier de réalisations est estimé. La plupart des oeuvres sont en collections privées (200) et le nombre de travaux non localisés reste conséquent. À noter qu’Antonio de La Gandara est présent dans plus de 20 musées de par le monde dont les musées d’Orsay, du Petit Palais, de Carnavalet, du Palais épiscopal de Beauvais, du Château royal de Blois et les musées des Beaux-arts de Castres, Grenoble, Marseille, Nancy, Nantes, Nice, Poitiers, Tours, Alger, Indianapolis, Limache, New Brunswick, New Jersey, Vienne, Santiago... Plusieurs choix de présentation des oeuvres étaient possiblesâ??: – la chronologie n’a pas été retenue car peu d’oeuvres sont datées avec précisionâ??; – la technique a été écartée car beaucoup d’oeuvres n’étant pas localisées, il s’avérait délicat d’en certifier uneâ??; – la thématique (portrait, paysage, natures mortes, scènes animées, symboliste ou mythologique...) aurait pu s’avérer un judicieux fil d’Ariane mais beaucoup d’oeuvres sont orphelines ou baptisées par une lettre ou un nom générique arbitraire donné par les commissaires-priseurs (élégante, portrait, paysage, pastel ou étude). L’option retenue est l’ordre alphabétique et les redondances possibles ont reçu un numéro d’ordre hypothétique. Comme tout travail scientifique de cet ordre, il appartiendra à un historien d’art de compléter cette publication dans quelques années car une dizaine d’oeuvres réapparaissent chaque année.
