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Georges Valois, de l’anarcho-syndicalisme au fascisme

Valla Jean-Claude
Publication date 10/11/2017
EAN: 9782353743568
Availability Available from publisher
Ce livre n’est pas l’histoire du Faisceau, le premier parti fasciste français, créé par Georges Valois en 1925, mais celle du cheminement intellectuel de son fondateur : comment un homme élevé dans la plus stricte tradition républicaine, acquis très ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherDUALPHA
Page Count116
Languagefr
AuthorValla Jean-Claude
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date10/11/2017
Weight100 g
Dimensions (thickness x width x height)0.00 x 14.80 x 21.00 cm
Ce livre n’est pas l’histoire du Faisceau, le premier parti fasciste français, créé par Georges Valois en 1925, mais celle du cheminement intellectuel de son fondateur : comment un homme élevé dans la plus stricte tradition républicaine, acquis très jeune aux idées anarchistes et convaincu de l’innocence de Dreyfus, a-t-il pu évoluer vers l’antisémitisme, le monarchisme et le fascisme ?À dix-sept ans – « l’âge, dira-t-il, où les fils de bourgeois ne voyagent qu’avec leur maman » –, Valois s’est embarqué pour Singapour. Revenu en France dix-huit mois plus tard, il est entré dans les cercles anarchistes où il a côtoyé les pionniers du syndicalisme révolutionnaire et fait la connaissance de leur théoricien, Georges Sorel. À vingt-trois ans, il est parti en Russie comme précepteur dans une famille de vieille aristocratie, dont l’ouverture d’esprit a ébranlé ses convictions.L’observation des communautés juives de Russie, la lecture de Nietzsche, la fréquentation de Sorel et la découverte de Maurras vont le métamorphoser. Rallié à l’Action fran­çaise, il tente de promouvoir la monarchie auprès des syndicalistes révolutionnaires révulsés par la « république fusilleuse » de Clemenceau. En 1909 il publie une enquête sur La monarchie et la classe ouvrière et, en décembre 1911, il s’associe à Édouard Berth, ami de Sorel, pour lancer le Cercle Proudhon, tandis que Sorel lui-même, qui avait été le principal disciple de Marx en France, crée un hebdomadaire, l’Indépendance, pour dénoncer les méfaits de la démocratie.Le Faisceau sera l’aboutissement – fragile et éphémère – de cette évolution, avant que Valois ne renoue avec ses idées de jeunesse. Mort en déportation le 18 février 1945, il échappe à toutes les grilles de lecture manichéennes dont notre époque est friande.