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Un bestiaire japonais

Collectif
Publication date 18/11/2022
EAN: 9782353403738
Availability Available from publisher
Pendant plus de deux cent ans, à partir de l’ordonnance de fermeturedu pays de 1639, le Japon de l’époque Edo (1603-1868) restreintdrastiquement les échanges avec le monde extérieur. Après lasignature de traités commerciaux avec les États-Unis et l’E... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherGOURCUFF GRADEN
Page Count160
Languagefr
AuthorCollectif
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date18/11/2022
Weight528 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 16.70 x 24.10 cm
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo ( XVIIIe et XIXe siècles)
Pendant plus de deux cent ans, à partir de l’ordonnance de fermeturedu pays de 1639, le Japon de l’époque Edo (1603-1868) restreintdrastiquement les échanges avec le monde extérieur. Après lasignature de traités commerciaux avec les États-Unis et l’Europeen 1858 mais surtout à partir de la restauration de Meiji (1868), legouvernement adopte une politique d’industrialisation du pays etpromeut l’introduction des idées occidentales. Les étrangers qui serendent alors au Japon ont laissé des descriptions détaillées du payset de ses habitants.Le naturaliste américain Edward S. Morse notedans Japan Day by Day que les citadins contournent ou enjambentles chiens et chats se prélassant au milieu de la route pour ne pas lesdéranger, et utilisent pour les appeler le suffixe honorifique « san »(équivalant à « Monsieur » ou « Madame »). Le peintre et dessinateurfrançais Georges Bigot (1860-1927), qui séjourne au Japon à partir de1882 a laissé un grand nombre d’oeuvres pleines d’humour, d’animauxet de gens. Une longue période de paix et de stabilité donne auxhabitants de Tokyo le loisir de profiter de la vie et se divertir. Ons’entoure volontiers d’animaux de compagnie : petits chiens et chats,de petits oiseaux tels les rossignols et les cailles, ou encore desinsectes dont on apprécie le chant, comme les grillons et les criquets.Les habitants d’Edo, ville à la topographie riche en collines, rivières, etouverte sur la mer, vivent en lien avec la nature et des rites saisonniersmarquent le déroulement de l’année alors que les changementsde saison offrent de nombreuses occasions d’admirer de superbespaysages naturels tout proches.D’abord figurines d’argile de sangliers ou autres, sous l’influencede la civilisation chinoise, les animaux sont ensuite représentés sousdes formes fantastiques venus du continent comme les phénix et lesdragons font leur apparition de même que des animaux que l’on netrouvait pas au Japon, tels les tigres et les paons.L’épanouissement d’une civilisation raffinée basée sur une esthétiqueproprement japonaise se démarque de la culture et de l’art chinois :les animaux se mettent alors à représenter l’esprit d’une saison ou àsymboliser des récits traditionnels japonais. Avec le développement,en littérature, de jeux de mots basés sur les sons et le sens de lalangue japonaise, on apprécie les dessins d’animaux synonymes debon augure en raison de leurs noms ou de la façon de les écrire.Ainsi, à l’époque Edo, la puissance financière nouvelle de la classecommerçante stimule la naissance d’une véritable culture citadineet le raffinement de divers objets de la vie quotidienne : les motifsdécoratifs représentant des animaux évoluent vers une plus grandeliberté de conception et des variation plus riches.