Deux films, si différents mais si complémentaires, se prêtent à une réflexion au sujet de la mort. Deux œuvres d’art qui ont tant de points communs qui les séparent et autant de différences qui les lient : Mort à Venise de Luchino Visconti et Les années de plomb de Margarethe von Trotta. La lumière et l’ombre, la musique et le silence, l’amour et la passion, l’activisme et la passivité, l’altruisme et l’égoïsme qui ponctuent les deux histoires narrées par les deux films sont relevés pour arriver au but de cet essai : ce sont le point de départ pour une exploration des rapports de l’être humain à la mort ; face à la mort des autres et face à celle de soi-même. Les titres des chapitres sont des tempos qui correspondent au caractère du chapitre respectif. Cependant, ce texte n’est pas une partition ; il est destiné à être lu et pas écouté. Par conséquent, la musicalité sous-jacente du texte, qui n’est point de la poésie, appuie la lecture et pas l’audition.