Ses écrits pendant une décennie de 1990 à 2000 à l'Université de Crapette - Suivi d'un pamphlet sur l'économie politique
Personne n'a échappé à l'impertinence de Calamity Jane : les directions universitaires, les dirigeants politiques, les professeurs, les directions syndicales, les économistes, les pseudos internationalistes, les cocoricos...Dans ses écrits des années 90, elle dénonçait la corruption, les mensonges, le « dégraissage » sur le dos des plus précaires, le langage inintelligible ou abscons, et insufflait l'irrespect le plus total, en écrivant comment « en bas » on voit, avec insolence, ce qui se passe « en haut ». Les Bouffons ordinaires (extrait) :Depuis qu'en haut lieu, l'une des façons les plus simples de piller le bien public passe par les emplois fictifs, et constitue l'une des perspectives d'emploi, dans l'horizon politique actuel, nos petits pilleurs universitaires, qui agissent légalement et illégalement, sont de bien piètres ripoux. Vont-ils essayer de faire mieux ? Et faut-il y voir toujours le mal ? Quand le prof Lajartelle de la Fèce fait payer, à ce qu'on susurre, la réfection de son appartement (sa chambre à coucher) par sa fac, en plus de celle de son bureau, il n'exprime tout compte fait que sa générosité vis-à-vis de sa femme... ...Et quand il baise avec des étudiantes en passe de devenir des enseignantes, il ne fait qu'affirmer le bien-fondé de la hiérarchie de l'État et son autorité : « Ta chatte contre un poste ! »... octobre 1999