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Ceci n'est pas (qu')une dent Tome 1

Matumweni Makwala Jean-Claude
Publication date 01/05/2025
EAN: 9782312150741
Availability Available from publisher
à la traditionnelle question : « Pourquoi a-t-on tué Lumumba?», ce livre adjoint celle-ci : « Pourquoi le corps du leader congolais a-t-il été l’objet d’une telle débauche de violence, pourquoi a-t-il vécu une telle passion qui a duré 52 jours + 3?» ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherDU NET
Page Count350
Languagefr
AuthorMatumweni Makwala Jean-Claude
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date01/05/2025
Weight561 g
Dimensions (thickness x width x height)2.10 x 15.00 x 23.00 cm
Macrohistoire, biosémiopouvoir, passion des corps dans le récit des 52 ders jours+3 de P.E. Lumumba
à la traditionnelle question : « Pourquoi a-t-on tué Lumumba?», ce livre adjoint celle-ci : « Pourquoi le corps du leader congolais a-t-il été l’objet d’une telle débauche de violence, pourquoi a-t-il vécu une telle passion qui a duré 52 jours + 3?» Pour y répondre, l’ouvrage croise la sémiotique (celle du Groupe µ et la sémantique interprétative) et le biopouvoir, issu du binôme biopolitique/biopouvoir de Michel Foucault pour désigner le pouvoir du souverain sur les corps : les maintenir en vie ou leur donner la mort. Le concept de biosémiopouvoir, né de ce croisement, traduit le fait que le biopouvoir est une action politique fondée sur un sens préa-lablement construit ou manipulé à travers les sèmes (petites unités de sens). Un tel concept ne pouvait manquer de rencontrer l’histoire de Patrice Lumumba, dont la fin tragique traduit de manière exemplaire l’emprise du pouvoir sur les corps au bout d’un processus d’allocation de sens ; l’action est fille du sens et le commerce de sens précède toujours l’écoulement de sang. L’ouvrage développe trois thèses. La première, celle qui est abordée dans le présent tome, attribue la violence exercée sur Lumumba et sa mort à une causalité lointaine, selon le principe de la macrohistoire de Paul Ricœur. Il s’agit de la mise en place et de la perpétuation d’un biosémiopouvoir (habitus/sens et pratiques) al-lochtone formalisé par trois textes fondateurs : la bulle du pape Nicolas V, le Code Noir français et l’Acte général de Berlin. Dès lors, il est loisible de positionner Lumumba dans la lignée de Yanga, Nkan-ga Vita, Kimpa Vita, Makandal, Toussaint Louverture, Behanzin, Kimbangu… Aux yeux du dominant, Lumumba n’était rien d’autre qu’un de ses esclaves qui, de tout temps, ont cherché à s’émanciper.