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Imbéciles, c'est pour vous que je meurs. Valentin Feldman (1909-1942)

Charpentier Pierre-Frédéric
Publication date 04/03/2021
EAN: 9782271124234
Availability Missing temporarily
Le 27?juillet 1942, ce cri est lancé par le philosophe et résistant Valentin Feldman aux soldats allemands qui s'apprêtent à le fusiller. Si le mot est devenu célèbre, on en a oublié son inventeur. ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCNRS EDITIONS
Page Count330
Languagefr
AuthorCharpentier Pierre-Frédéric
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date04/03/2021
Weight472 g
Dimensions (thickness x width x height)2.70 x 15.20 x 23.20 cm
Le 27?juillet 1942, ce cri est lancé par le philosophe et résistant Valentin Feldman aux soldats allemands qui s'apprêtent à le fusiller. Si le mot est devenu célèbre, on en a oublié son inventeur. Né à Saint-Pétersbourg, réfugié en France après la révolution russe, Feldman est un élève brillant, qui décroche la première place de l'épreuve de philosophie au Concours général en 1927. Neuf ans plus tard, il publie le seul essai paru de son vivant, L'Esthétique française contemporaine. Ses proches se nomment alors Claude Lévi-Strauss, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir ou Georges Politzer. Confronté aux enjeux intellectuels et politiques de son temps (antifascisme, soutiens au Front populaire et à l'Espagne républicaine, etc.), le jeune homme s'engage volontairement en 1939 sous l'uniforme français. Stationnant à Rethel, il entame son Journal de guerre, un document irremplaçable sur l'effondrement de mai-juin 1940. Français d'adoption, juif et communiste, Valentin Feldman est de ceux qui s'engagent immédiatement contre l'occupant nazi. Nommé professeur à Dieppe, il lance un journal clandestin, L'Avenir normand. Rattrapé par le statut des juifs de Vichy, il est exclu de l'enseignement à l'été 1941 et bascule dans la clandestinité. Arrêté en février?1942 après un sabotage, il est mis à l'isolement, torturé puis condamné à mort par un tribunal militaire allemand. Avec Valentin Feldman disparaît l'un des intellectuels les plus prometteurs de sa génération, dont les prémices de l'œuvre future, avortée, seront repris par d'autres : "?Il n'y a d'héroïsme que dans l'acte qui engage la vie, qui la place d'emblée, et simplement, spontanément même, à la limite de l'être et du néant. [...] Tout le reste est littérature?", écrivait-il dans son Journal en août?1941.