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Collaboratrices - 1940-1945 : Histoire des femmes qui ont soutenu le régime de Vichy et l'occupant nazi

Brana Pierre, Dusseau Joëlle
Publication date 13/06/2024
EAN: 9782262100100
Availability Available from publisher
Ennemies intérieures. Quand on évoque le sort des femmes qui ont collaboré pendant l'Occupation, des images nous viennent immédiatement en tête : celles des milliers de citoyennes françaises broyées par l'épuration... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPERRIN
Page Count384
Languagefr
AuthorBrana Pierre, Dusseau Joëlle
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date13/06/2024
Weight472 g
Dimensions (thickness x width x height)3.40 x 14.30 x 21.20 cm
Ennemies intérieures. Quand on évoque le sort des femmes qui ont collaboré pendant l'Occupation, des images nous viennent immédiatement en tête : celles des milliers de citoyennes françaises broyées par l'épuration sauvage et – humiliation suprême – tondues publiquement pour avoir " fauté " avec l'ennemi. Si l'on met de côté cette fameuse " collaboration horizontale " – résumée par la célèbre phrase d'Arletty : " Mon cœur est français, mais mon cul est international " –, on songe alors à quelques cas particuliers (tels que le fameux voyage en Allemagne des actrices françaises en 1942 que l'on a surnommé le " train de la honte "). Toutefois, l'engagement des femmes avec l'ennemi entre 1940 et 1944 ne peut être réduit à la dizaine de profils qui le symbolisent. Les deux auteurs de cet ouvrage sur la France des années noires nous révèlent pour la première fois que les collaboratrices actives ont bien existé et, surtout, qu'elles étaient nombreuses et partout. Certaines, bien sûr, sont célèbres : c'est le cas d'artistes (comme Coco Chanel), de " femmes de " (Annie Pétain), de " filles de " (Josée Laval de Chambrun, qui idolâtrait son père Pierre Laval) et aussi de salonnières (Marie-Louise Bousquet). Mais si la plupart sont des anonymes – des " Madame Tout-le-monde " –, elles n'en étaient pas moins dangereuses : miliciennes, gestapistes, ou encore espionnes, elles ont parfois menti, dénoncé, traqué voire violenté. Pour quelle(s) raison(s) ? Par besoin ? Par naïveté ? Par amour ? Par conviction ? Joëlle Dusseau et Pierre Brana nous livrent ici le résultat d'une enquête historique inédite qui nous montre que " collaborer " peut aussi se conjuguer au féminin. Une synthèse indispensable qui comble un vide historiographique.