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Revue de littérature comparée - N°4/2015

Brunel Pierre, Gély Véronique, Pageaux Daniel-Henri
Publication date 19/02/2016
EAN: 9782252039892
Availability Missing temporarily
Laetitia ZECCHINI, « Crisis in Literary History » ? Du « nativisme » et du provincialisme,et de quelques autres débats intellectuels en Inde, RLC LXXXIX, n° 4, octobre-décembre 2015, p. 391-404.Cet article s'intéresse à la manière dont les écrivains ... See full description
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Common books attribute
PublisherKLINCKSIECK
Page Count138
Languagefr
AuthorBrunel Pierre, Gély Véronique, Pageaux Daniel-Henri
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date19/02/2016
Weight205 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 15.00 x 23.00 cm
Problèmes d'histoire littéraire indienne
Laetitia ZECCHINI, « Crisis in Literary History » ? Du « nativisme » et du provincialisme,et de quelques autres débats intellectuels en Inde, RLC LXXXIX, n° 4, octobre-décembre 2015, p. 391-404.Cet article s'intéresse à la manière dont les écrivains indiens contemporains envisagent le champ dans lequel ils se placent ou sont placés. Il interroge les débats virulents qui traversent, aujourd'hui en Inde, les milieux intellectuels et qui prennent pour objet l'histoire ou la critique littéraire — et leur « indianité » supposée.Si un consensus semble émerger sur une certaine « amnésie » historique et sur la compartimentation croissante des planètes linguistiques et littéraires de l'Inde, cet article s'intéresse aux interprétations souvent opposées de cette « crise », et notamment au courant dit « nativiste » dont les écrivains-théoriciens (B. Nemade, G. N. Devy) prônent une histoire « indigène ».Claire GALLIEN, Les orientalistes britanniques de la fin du XVIIIe siècle et la création du canon littéraire indien, RLC LXXXIX, n° 4, octobre-décembre 2015, p. 405-418.La redécouverte de la littérature indienne dans l'Europe de la fin du XVIIIe siècle et son influence sur les mouvements littéraires européens ont été largement étudiées. Cependant, le concept même de « littérature indienne » n'a pas été suffisamment problématisé. Titres et contenus sont étudiés sans considérer les transformations imposées sur les textes indiens avant leur circulation en Europe.Empruntant aux travaux spécialistes de l'Asie du Sud et à la critique de l'Orientalisme, cet article analyse le processus de création du canon littéraire indien « en comparaison » avec l'Europe et les enjeux idéologiques d'une telle construction.Pascale RABAULT-FEUERHAHN, Le fil de l'histoire : appropriations savantes de l'histoire littéraire indienne dans l'Europe du XIXe siècle, RLC LXXXIX, n° 4, octobre-décembre 2015, p. 419-432.Remonter le fil de l'histoire indienne fut l'objectif principal des savants européens étudiant la littérature indienne au XIXe siècle. Cet article analyse ce tropisme historico-ethnographique à partir d'exemples puisés dans le domaine germanique.Dans cette perspective qui privilégiait le passé, la littérature était restreinte à la tradition sanskrite. Mais on y intégrait tous les types de textes, pour pallier l'absence supposée d'histoire politique par des repères d'ordre culturel. Mais alors que la grammaire comparée démontrait la parenté des langues indo-européennes, et que les études littéraires contribuaient à la construction des identités nationales en Europe, cette histoire culturelle était-elle encore celle de l'Inde ?Claudine LE BLANC, Écrire l'histoire de la littérature indienne en France au XIXe siècle. De la fragmentation à la dissolution de l'objet, RLC LXXXIX, n° 4, octobre-décembre 2015, p. 433-446.Au XIXe siècle, alors que se multipliaient les traductions de corpus indiens inédits, pas moins de quatre histoires de la littérature indienne ont paru en France. Mais le choix commun d'une perspective chronologique est loin d'unifier le discours des quatre auteurs, deux savants (Joseph Garcin de Tassy et Albrecht Weber), et deux amateurs (Louis Énault et Jean Lahor). Les spécialistes ont conscience de construire un objet « littérature indienne » très en deçà de la diversité de laproduction littéraire de l'Inde. Énault et Lahor imposent une unité éthique et spirituelle à une « littérature hindoue », où des genres entiers, et l'idée même de littérature, tendent à disparaître. Ces quatre ouvrages témoignent ainsi du caractère problématique de chacun des termes de l'expression « histoire de la littérature indienne ».Catherine SERVAN-SCHREIBER, Folklore/littérature/orature : frontières et cloisonnements dans l'histoire littéraire indienne, RLC LXXXIX, n° 4, octobredécembre 2015, p. 447-460.Cet article, qui part de l'expérience personnelle de recherche de l'auteur sur la littérature de l'Inde du Nord, retrace la généalogie des études sur les traditions orales indiennes en France. En évaluant la place de l'oralité dans l'histoire des littératures indiennes et les classifications retenues pour étudier ces corpus de textes, cet article restitue les étapes qui mènent à un décloisonnement entre « littérature », « orature » et « folklore ». Ce faisant, il appelle aussi à un décloisonnement entredisciplines et aires culturelles, en montrant le rôle charnière de l'oralité, qui relève du champ littéraire tout autant que de l'anthropologie.Claire JOUBERT, B.R. Ambedkar : la lutte dans les lettres, RLC LXXXIX, n° 4, octobre-décembre 2015, p. 461-472.B.R. Ambedkar constitue un point de fuite singulier à l'intérieur des lettres indiennes, elles-mêmes précieuses pour leurs effets centrifuges sur la pensée de « la littérature ». Habituellement étudié par les sciences sociales comme leader des Intouchables et figure majeure de l'histoire de l'Indépendance, il sera ici abordé par une poétique : comme générateur de la prise de parole dalit, il fait a...