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La Comédie vénitienne

Larivaille Paul, Anonyme, Lovarini Emilio
Publication date 09/01/2017
EAN: 9782251730479
Availability Available from publisher
Sur la Veniexiana on ne sait que fort peu de choses. Exhumée d’un manuscrit de la première moitié du XVIe siècle de la Biblioteca Nazionale Marciana, éditée en 1928 par son ‘inventeur’, Emilio Lovarini, elle a été ensuite admirée, analysée, jouée et ... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherBELLES LETTRES
Page Count150
Languagefr
AuthorLarivaille Paul, Anonyme, Lovarini Emilio
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date09/01/2017
Weight230 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 12.50 x 19.20 cm
La Veniexiana
Sur la Veniexiana on ne sait que fort peu de choses. Exhumée d’un manuscrit de la première moitié du XVIe siècle de la Biblioteca Nazionale Marciana, éditée en 1928 par son ‘inventeur’, Emilio Lovarini, elle a été ensuite admirée, analysée, jouée et plusieurs fois republiée sans que l’on ait encore trouvé des documents permettant de l’attribuer avec certitude à un auteur, pas plus que de la dater avec précision. Il est difficile, non seulement d’établir avec quelque certitude si la Veniexiana constitue un cas exceptionnel dans la production comique vénitienne de l’époque, mais aussi de décider s’il s’agissait de l’oeuvre d’un retardataire isolé à une époque où partout ailleurs s’imposait une renaissance du théâtre classique antique, ou de la comédie de la « nouvelle classe historique » : et donc de la bourgeoisie, en réaction précisément contre le conservatisme philo-classique d’un théâtre courtisan hérité de l’Humanisme.« Les anciens avaient naïvement peint Cupidon, fils de Vénus, sous les traits d’un enfant aveugle, nu, ailé et muni d’un carquois, reconnaissant par là, dans l’aiguillon de l’amour – dépourvu de jugement, vagabond, dénué de prudence – le don de pénétrer les entrailles de tout être humain et lui brouiller l’entendement au point que, retombé en enfance, il en revient à sa fragilité première ; par l’effet, assurément, d’un engouement excessif des sens pour l’objet aimé, qu’ils se représentent altéré et loin de ce qu’il est réellement, tantôt excellent tantôt exécrable. De là vient que, la faculté de juger se trouvant étouffée, la volupté contraint tous les esprits à se soumettre au corps ; phénomène qui, bien que nul n’y échappe, produit des effets plus graves sur le sexe féminin, du fait de la prédominance chez lui de la sensualité sur la médiocrité de son entendement.Cela, spectateurs, vous le verrez clairement, lorsque vous entendrez le récit de l’amour démesuré d’une de vos nobles concitoyennes pour un jeune étranger et verrez l’audace et l’habileté déployées pour l’attirer, puis la jouissance et le plaisir qu’elle en tire…» (Prologue).