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Shylock revu et corrigé

Piron Sylvain, Shatzmiller Joseph
Publication date 01/01/2000
EAN: 9782251380452
Availability Available from publisher
Avec Le Marchand de Venise, en 1605, Shakespeare a gravé pour des siècles, via son personnage de Shylock, l'image du prêteur d'argent juif comme usurier détestable et cruel. Pourtant, à côté d'expressions de ressentiment et de frustration, des docume... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherBELLES LETTRES
Page Count328
Languagefr
AuthorPiron Sylvain, Shatzmiller Joseph
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date01/01/2000
Weight450 g
Dimensions (thickness x width x height)1.70 x 15.00 x 21.30 cm
Les juifs, les chrétiens et le prêt d'argent dans la société médiévale.
Avec Le Marchand de Venise, en 1605, Shakespeare a gravé pour des siècles, via son personnage de Shylock, l'image du prêteur d'argent juif comme usurier détestable et cruel. Pourtant, à côté d'expressions de ressentiment et de frustration, des documents du Moyen Âge central et tardif (XI-XVèmes siècles) expriment aussi de la reconnaissance et de la gratitude envers un prêteur juif généreux et bienveillant.Ce retournement de l'image de Shylock apparaît en détail dans les minutes du procès, tenu à Marseille en 1317, dans lequel le juif Bondavin, de Draguignan, eut à défendre sa réputation de prêteur. Il fit comparaître pour sa défense vingt-quatre témoins, tous Chrétiens, qui confirmèrent l'estime dont il jouissait. Ce procès, dans son déroulement, donne l'occasion d'entendre les opinions et les sentiments de personnes ordinaires (et non pas de théologiens ou de canonistes) : marchands, hommes de lois, artisans…Le cas Bondavin, situé dans son contexte, comparé à d'autres affaires similaires, permet ainsi à Shatzmiller d'étudier et d'analyser les attitudes dominantes en Europe médiévale à l'égard du crédit juif.Son travail permet d'abandonner l'idée d'un Moyen Âge dominé par une histoire ininterrompue de haines et de malentendus entre Juifs et Chrétiens, pour reconnaître, à l'inverse, des liens d'amitiés, de respect, de générosité et de reconnaissance mutuelle entre les deux communautés.Cet ouvrage ouvre également de nouvelles perspectives sur la situation du prêt à intérêt dans l'Europe médiévale et, par là, éclaire de lumières inédites la pensée économique de l'Occident médiéval.Joseph Shatzmiller, professeur d'histoire médiévale à Duke University (Caroline du Nord), a publié de nombreux ouvrages concernant les communautés juives de Provence au Moyen Age, les médecins juifs et la société médiévale.