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Bibliothèque historique. Tome XI : Livre XVI

Diodore de Sicile, Goukowsky Paul, Gaillard-Goukowsky Danièle, Goukowsky Paul
Publication date 16/02/2016
EAN: 9782251006031
Availability Available from publisher
Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à S... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherBELLES LETTRES
Page Count576
Languagefr
AuthorDiodore de Sicile, Goukowsky Paul, Gaillard-Goukowsky Danièle, Goukowsky Paul
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date16/02/2016
Weight554 g
Dimensions (thickness x width x height)2.80 x 12.50 x 19.00 cm
Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à Syracuse par Denys l'Ancien, puis l'intervention des Corinthiens et de leur émissaire, Timoléon, pour mettre fin au désordre général qui régnait dans l'île depuis la mort de Dion. C’est l’occasion pour Diodore de rappeler comment Agyrion, sa patrie, fut alors refondée et peuplée de colons grecs, dont il descendait à coup sûr. En veine de confidences, il signale que, à l’époque où il écrivait, les Siciliens avaient reçu la citoyenneté romaine, ce qui implique que le livre XVI fut récrit quelques années après la défaite de Sextus Pompée en 36 av. J.-C.Source essentielle pour l’histoire de la Sicile, le livre XVI offre également le seul récit conservé de la reconquête de la Phénicie et de l’Égypte par le Roi des Perses, Artaxerxès III.On constate ainsi que, à la veille des conquêtes d’Alexandre, les Perses avaient recouvré une puissance militaires compromise par les révoltes satrapiques.La moitié environ du livre est consacrée aux affaires de Grèce, en particulier à la guerre de Phocide, allumée par les Thébains qui, incapables d’exercer une hégémonie acquise à l’époque de Pélopidas et d’Épaminondas, poussèrent à bout les Phocidiens et les Spartiates, auxquels les Athéniens apportèrent leur soutien. C’est à la faveur de cette « guerre Sacrée » que Philippe, qui avait réussi à redresser la situation dans son royaume, intervint dans les affaires de la Grèce comme pieux défenseur du dieu de Delphes. Récompensé par la divinité, Philippe vole désormais de succès en succès et, vainqueur des Thébains et des Athéniens à Chéronée, il prépare une expédition en Asie Mineure. C’est alors que le Destin intervient, puisqu’il périt assassiné, laissant la place à son fils Alexandre.En 95 chapitres, Diodore ne pouvait que survoler tant d’événements importants, et il n’a retenu que ce qui pouvait encore intéresser ses contemporains. Il est compréhensible que, s’adressant d’abord à un public sicilien et italien, il ait accordé une place importante à la Grèce d’Occident. Il est toutefois clair que ce public témoignait toujours de l’intérêt pour les grands épisodes de l’histoire de la péninsule balkanique et de la Grèce d’Asie. On mesure ainsi le double intérêt de l’œuvre de Diodore : d’un côté, nous trouvons chez cet auteur des informations tirées d’œuvres perdues ; de l’autre, nous pouvons apprécier la culture des hommes de sa génération et de son milieu : il apparaît que Diodore, qui avait suivi l’enseignement des rhéteurs, connaissait les œuvres des orateurs attiques, en particulier celles de Démosthène et de Lycurgue.