Treatment in progress...
Close notification

We are back !

Welcome on your new side.fr !

Display notification

La Cour de cassation et l'abolition de l'esclavage

Chevalier Pierre, Ghaleh Marzban Peimane, Delplanque Catherine
Publication date 22/10/2014
EAN: 9782247118540
Availability Available from publisher
L'objectif de ce colloque est d'aborder le rôle de la Cour de cassation, à travers sa jurisprudence dans le processus d'abolition de l'esclavage, notamment aux Antilles françaises. Préface de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justi... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherDALLOZ
Page Count210
Languagefr
AuthorChevalier Pierre, Ghaleh Marzban Peimane, Delplanque Catherine
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date22/10/2014
Weight350 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 15.80 x 23.70 cm
L'objectif de ce colloque est d'aborder le rôle de la Cour de cassation, à travers sa jurisprudence dans le processus d'abolition de l'esclavage, notamment aux Antilles françaises. Préface de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice L'objectif de ce colloque est d'aborder le rôle de la Cour de cassation, à travers sa jurisprudence dans le processus d'abolition de l'esclavage, notamment aux Antilles françaises. En mars 1685, un édit royal, inspiré du droit romain, instaure le cadre et les principes juridiques relatifs à l'esclavage colonial, que la France tolère dans ses colonies depuis le début du XVIIe siècle. Applicable à l'origine aux Antilles françaises, mais étendu au siècle suivant à la Guyane, la Louisiane, et aux îles Maurice et de la Réunion, ce que la pratique appellera le " Code noir " constituera jusqu'en 1848 la base du droit français de l'esclavage colonial, et par conséquent de la jurisprudence des tribunaux coloniaux, qui sera loin d'en respecter toujours la lettre et l'esprit. Or l'ordonnance royale du 24 septembre 1828, par l'application du Code de procédure civile et du Code de procédure pénale dans les colonies, va ouvrir le champ du contrôle de la Cour de cassation sur les décisions rendues par les cours coloniales. C'est alors avec fermeté que la Cour de cassation va exercer son contrôle sur l'application de la loi et des règlements coloniaux, en tentant d'imposer plus d'humanité et d'impartialité, de concert avec la législation d'inspiration libérale qui s'épanouit sous la Monarchie de Juillet, préparant ainsi l'abolition de 1848.