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JEAN RACINE OU LE DROIT DE VIVRE

VAN DER HOEDEN JEAN
Publication date 13/02/2002
EAN: 9782204066839
Availability Missing temporarily
Partagé entre l'amour et la haine du « berceau » qu'un jansénisme ravageur voulait pervertir en « tombeau », Racine a refusé de vivre sa vie « sans y prendre de part et de goût ». Les « maisons mères » n'accepteraient-elles jamais vraiment de rivales... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherCERF
Page Count-
Languagefr
AuthorVAN DER HOEDEN JEAN
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date13/02/2002
Weight255 g
Dimensions (thickness x width x height)1.10 x 14.60 x 23.40 cm
Partagé entre l'amour et la haine du « berceau » qu'un jansénisme ravageur voulait pervertir en « tombeau », Racine a refusé de vivre sa vie « sans y prendre de part et de goût ». Les « maisons mères » n'accepteraient-elles jamais vraiment de rivales, il ne « rendrait à l'autel » son « infidèle vie » qu'après avoir osé aimer le théâtre aussi furieusement que le Pyrrhus d'« Andromaque » osa aimer « sa Troyenne ». Contresignant son « arrêt de mort » chaque fois qu'il se laissait aller à signer un peu plus son « arrêt de vie », Racine dépasse, au moins en violence retenue, le Néron « fils ingrat » ou le Titus « oublieux de la Renommée ». Si l'« enfant rebelle » de Port-Royal n'a pas été le moins turbulent de ceux dont les jours « coûtent cher à leur mère », il n'a lutté que pour ne pas se laisser dévorer entièrement par celle qui ne cessait de le vouloir pour elle seule. Il aura été surtout le fils appelant à son secours celui dont l'absence le hante : un Père aimant dont font douter, jusqu'au désespoir, ses contrefaçons ou ses substituts de pacotille. Témoin privilégié du conflit qui opposa Port-Royal et le « Monde », Racine en a été aussi le « lieu » : c'est en lui d'abord qu'il se joua, comme la « guerre cruelle » où s'épuisèrent à se défier l'ange qui le « voulait tout esprit et tout céleste », et le démon qui le « tenait vers la terre pench? tenter de les réconcilier aurait bien été sa première et sa dernière passion.