Sans la politique, la morale et l’éthique sont globalement inefficaces et irresponsables. Sans l’éthique, la politique est arbitraire et injuste. Seule une politique du bonheur peut proposer des solutions à la fois claires et applicables face au désarroi contemporain. C’est pourquoi Robert Misrahi, successeur de Jankélévitch à la chaire de morale en Sorbonne, a développé une philosophie de la liberté, de la joie et du bonheur fondée sur une anthropologie phénoménologique et existentielle. Héritier de Descartes, Spinoza, Husserl et Sartre, il est le seul à proposer une doctrine véritablement efficace. Cela suppose pour les politiques comme pour les citoyens une conversion à la responsabilité et la volonté de construire enfin une société heureuse, sans naïveté ni compromission.