Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Les dépossédés de l'open space

Lederlin Fanny
Publication date 11/03/2020
EAN: 9782130824640
Availability Available from publisher
Quel est le point commun entre un livreur à vélo, une agente d'entretien, un start-upper, une aide soignante et une « curatrice de contenus » ? Tous subissent les nouvelles modalités de travail imposées par la digitalisation, la robotisation et les m... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPUF
Page Count276
Languagefr
AuthorLederlin Fanny
FormatBook
Product typeBook
Publication date11/03/2020
Weight248 g
Dimensions (thickness x width x height)1.30 x 12.40 x 18.90 cm
Une critique écologique du travail
Quel est le point commun entre un livreur à vélo, une agente d'entretien, un start-upper, une aide soignante et une « curatrice de contenus » ? Tous subissent les nouvelles modalités de travail imposées par la digitalisation, la robotisation et les méthodes contemporaines de management. Partout, le « néotravail » étend son emprise : du bureau au domicile, notre open space s'est élargi, et nous ne pouvons plus échapper aux injonctions à « aller plus vite », à nous « adapter » et à « nous engager à fond dans nos projets ». Mais ce néotravail est en train de nous déposséder, non seulement de la valeur de notre travail mais aussi de nos capacités à créer, à nous lier les uns aux autres, à parler, à prendre soin de notre environnement, jusqu'à celles d'exercer notre propre jugement. Il fait de nous des « dépossédés de l'open space ». Peut-être est-il temps de reprendre possession de notre travail pour construire des rapports harmonieux avec les autres, avec nous-mêmes et avec la nature ? En retrouvant ses vertus médiatrices, socialisantes, subjectivantes et émancipatrices, cet « écotravail » contribuerait à faire advenir une société plus juste et plus viable : une « société écologique ».