Face à un monde social complexe, à des actions humaines incompréhensibles et imprévisibles, le droit doit proposer des normes et ainsi faire apparaître des régularités pouvant s'inscrire dans le champ social. Cet aspect ne rend pas pour autant compréhensible le passage de la norme à la résolution des cas particuliers qui incombe au juge. Il y a un nécessaire dialogue entre ces deux aspects donc une dynamique à l'oeuvre dans le droit. Selon l'auteur, s'appuyant sur une anticipation de la perfection, thème que Dworkin emprunte à Gadamer, la dimension dynamique de l'interprétation juridique s'oriente vers le souci des régulations à venir dans la société, montrant la structure logique et dynamique de l'emprise du droit sur le monde.