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Terreur communiste et résistance culturelle

Talaban Iréna
Publication date 11/08/1999
EAN: 9782130499633
Availability Available from publisher
"Les arracheurs de masques" sont les initiateurs et les exécutants de l'expérience Pitesti. Victimes puis bourreaux, les sujets de cette expérience, tous étudiants, ont subi une action raumatique ayant comme but la désarticulation d'une personne de s... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPUF
Page Count304
Languagefr
AuthorTalaban Iréna
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date11/08/1999
Weight510 g
Dimensions (thickness x width x height)1.90 x 17.50 x 24.00 cm
"Les arracheurs de masques" sont les initiateurs et les exécutants de l'expérience Pitesti. Victimes puis bourreaux, les sujets de cette expérience, tous étudiants, ont subi une action raumatique ayant comme but la désarticulation d'une personne de son monde. En fait, Pitesti n'est pas une prison politique dans le sens classique du terme, prison pour les opposants au régime communiste. Pitesti est un laboratoire où l'on teste la formule "tuez vous les uns les autres". Il ne s'agit pas de torture au sens habituel, pour faire dénoncer toute action contre un régime politique quelconque légitime ou pas, mais de la torture pour désavouer les ancêtres. Les ancêtres se logent dans les masques, dans les enveloppes. Pour détruire une personne, il faut détruire le monde qui l'a construite. Ceux qui ont survécu sont devenus des martyrs, des Christ eux-mêmes. A Pitesti, dans la chambre 4-hôpital, les arracheurs de masques ont échoué. Mais la méthode, dans sa variante insidieuse a coninué à produire en série des "hommes nouveaux", parlant une langue de bois, des hommes sans race, sans classe, sans ancêtres, des robots. Formée à la théorie et à la pratique de la psychanalyse interdite par les communistes, mais clinicienne avant tout, l'auteur a exercé son métier en France avec des patients appartenant à des cultures traditionnelles non occidentales. Entre "l'homme nouveau" des communistes et "l'homme sujet" des psychanalystes, elle a trouvé un chantier commun : celui du bonheur de l'individu . Il lui paraissait évident que le communisme se construisait comme système anti-culurel, mais la psychanalyse ? Qui étaient les survivants du communisme ? L'idéologie communiste vise le bonheur de l'humanité en détruisant des peuples, les survivants des catasrophes identitaires se sont transformés en ancêtres, porteurs d'anciens objets avec lesquels on fabrique des humains. La psychanalyse, elle, vise le bonheur de l'individu, peut-on affilier l'individu à l'humanité entière ? Une personne concrète est-elle le produit d'une humanité abstraite ? Voici quelques unes des questions et les recherches de l'auteur Extrait de la présentation