Treatment in progress...
Close notification

Did you know that ?

SIDE has worked with its suppliers to make our parcels environmentally friendly.
No more plastics !
The tape that keep our parcels tightly shut and the wedging material that immobilizes books within the cartons are now made of fully recyclable and biodegradable materials.

Display notification

Aristote et la juste mesure

Gauthier-Muzellec Marie-Hélène
Publication date 18/11/1998
EAN: 9782130496045
Availability Available from publisher
"L'éthique aristotélicienne vise l'élaboration d'une philosophie des réalités humaines. Il s'agit pour Aristote de combler ce qu'il considère comme une double déficience de la réflexion de Socrate sur la vertu : la thèse de la vertu science, qui rédu... See full description
Attribute nameAttribute value
Common books attribute
PublisherPUF
Page Count136
Languagefr
AuthorGauthier-Muzellec Marie-Hélène
FormatPaperback / softback
Product typeBook
Publication date18/11/1998
Weight110 g
Dimensions (thickness x width x height)0.80 x 11.50 x 17.60 cm
"L'éthique aristotélicienne vise l'élaboration d'une philosophie des réalités humaines. Il s'agit pour Aristote de combler ce qu'il considère comme une double déficience de la réflexion de Socrate sur la vertu : la thèse de la vertu science, qui réduit la pratique de la vertu à la seule rationalité, et la négligence des conditions de sa production. La prise en compte de la spécificité de l'action pratique demande à ce que soit déterminé un critère éthique et la possibilité d'un devenir moral. L'articulation aristotélicienne de ces deux logiques, de l'acquisition et de l'essence de la vertu, s'efforce de créer un espace de pensée propre où l'éthique doit être distinguée des modèles disponibles voisins, mais néanmoins distincts. C'est ainsi qu'Aristote, dans sa tentative de déterminer la spécificité d'un critère éthique, rencontre, pour s'y soumettre ou s'en éloigner, les domaines de la ratinalité héorique, de la production technique, du devenir naturel, ou de la constitution politique de la cité. On assiste dès lors à un moment d'innovation de la morale ou de subordination de celle-ci à des modèles préalables. L'intention de ce travail est de soutenir l'hypothèse selon laquelle Aristote subirait moins la pression du modèle poiético-rationel qu'il n'inspirerait de schèmes naturalistes pour y trouver la source de l'idée de juste mesure, critère de l'intention et de l'action moralement droites. L'élan dynamique compris dans cette passion fondamentale qu'est le plaisir, servirait alors de médiation problématique entre la dimension sensible de l'homme et son être moral. "Texte de couverture